FaroucheInterlude

Les tribulations de Mademoiselle Nola.

Samedi 30 mars 2013 à 2:03

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          J'ai envie que tu me prennes dans tes bras. Envie de sentir tes lèvres chaudes sur mon front. Ton corps chaud serré contre le mien. Tes bras pressant mon corps. Je jure que je n'en demanderai pas davantage. J'ai simplement envie de vivre cette scène dont je rêve inlassablement. Quand tu me parles d'elles, j'en crève. J'en crève au point de te haïr, de chercher comment te faire mal. Comment te faire souffrir. J'ai envie que t'en crèves à ton tour.
On a joué avec le feu.
Ou peut-être bien que j'ai joué toute seule & que je m'y suis brûlée comme une conne. Conne
Quand tu m'oublies & que tu me quittes pour elles, j'ai envie de pleurer. De hurler. De me déchirer. C'est fou comme cette relation m'a explosé les entrailles. La chaire. Des traces indélébiles, chéri. C'est ce que tu m'as fait. Je veux que tu le saches, je veux te le crier à la gueule. Mais je ne peux pas. Je connais ta réaction & elle me fait déjà mal. Ton indifférence me tue.

Alors ce soir j'ai tiré sur mon bonbon.

      C
hat me regarde, elle miaule. Je ne sais pas ce qu'elle veut. J'aimerais qu'elle aussi s'inquiète pour moi. J'aimerais qu'elle aussi en crève d'amour dégoulinant pour moi. Mais je crois qu'elle a faim.
       
        P
ais tu sais, il y a lui, juste avant Chat. Il y a eu lui à l'aube de mes quatorze ans. Ce monstre des journaux télévisés. Ce tueur d'enfants sanguinaires. Ce tout petit diable, seul au fond de sa cage. Le reste de la fratrie ayant été adoptée. Ce petit piment rouge qui m'a volé ma tartine au Nutella, un matin, alors qu'il n'avait que six moi. Ce mâle noir & feu que j'ai corrigé dans la seconde. Parce que mine de rien, la tartine au Nutella, c'est sacré. Ce respect tacite qui s'est alors instauré entre lui & moi. Entre un chien & moi, bordel. Un putain de rottweiler dominant qui a su trouver sa place & y rester. Jusqu'à la fin. Ce tas de muscle qui s'est posé à mes côtés, crocs sortis, quand l'aigle noir s'est approché. Ce chien qui m'aura toujours protégé. Jusqu'à la fin.
Je sais à quel point tu vas trouver ça cucul. Je sais, lecteur, je sais. J'en aurai certainement pensé la même chose. Mais quand on l'a emmené pour s'endormir une dernière foi, il y a deux semaines, il est resté fier & fort. Ou pas. Je sais, j'extrapole. Mais ça me fait du bien,
tu sais.
Miro.



Nickelback, Never gonna be alone.



 

Je crois que j'avais juste besoin de geindre un peu, ce soir.
 


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